Publié

Au moins six tués au cours des dernières 24 heures en Ukraine

Alors que les pro-démocratie se souvenaient du début de la contestation en 2013 sur la place Maïdan à Kiev, les combats continuent de faire des morts dans l'est du pays. [Valentyn Ogirenko]
Alors que les pro-démocratie se souvenaient du début de la contestation en 2013 sur la place Maïdan vendredi soir à Kiev, les combats continuent de faire des morts dans l'est du pays. - [Valentyn Ogirenko]
Alors que la trêve est constamment rompue à la frontière russo-ukrainienne et que 6 personnes ont été tuées ces dernières 24h, Kiev a dénoncé samedi la présence de 7500 soldats russes sur son territoire.

Quatre soldats ukrainiens et un civil ont été tués au cours des dernières 24 heures dans l'Est séparatiste pro-russe, ont annoncé samedi les autorités ukrainiennes. Le gouverneur pro-Kiev de la région rebelle de Lougansk a de son côté annoncé la mort d'un homme de 60 dans des tirs de mortiers contre la ville de Zoloté.

Les combats ne connaissent pas de répit malgré le cessez-le-feu conclu le 5 septembre, de plus en plus moribond.

Kiev dénonce la présence de 7500 soldats russes

Le ministre ukrainien de la Défense Stepan Poltorak a par ailleurs dénoncé la présence de 7500 soldats russes dans l'est de l'Ukraine et annoncé son intention d'augmenter le nombre de ses soldats.

"La présence de ces représentants des forces armées russes nous empêche de stabiliser rapidement la situation dans notre pays," a déclaré le ministre.

La nouvelle coalition parlementaire, dévoilée vendredi, s'est engagée à faire de l'adhésion à l'Otan une priorité, accentuant l'ancrage occidental du pays.

ats/sbad

Publié

Moscou accuse l'Occident de vouloir "un changement de régime" en Russie

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a accusé samedi l'Occident de chercher à provoquer "un changement de régime" en Russie par le biais des sanctions prises suite au conflit en Ukraine.

"Maintenant, il y a des hommes politiques en Occident qui disent qu'il faut mettre en place des sanctions qui détruiraient l'économie (russe) et provoqueraient des protestations populaires", a déclaré S.Lavrov devant un forum d'experts politiques à Moscou.

En même temps, il a nié que la Russie soit menacée d'isolement, comme l'en a mise en garde le vice-président américain Joe Biden vendredi si elle ne respectait pas le plan de paix de Minsk pour l'Ukraine.