Les djihadistes du groupe Etat islamique (EI) ont lancé une nouvelle offensive dans l'ouest de l'Irak dans la province d'Al-Anbar frontalière de la Syrie, pour prendre le contrôle de la totalité de la ville de Ramadi (100 km à l'ouest de Bagdad), l'une des dernières zones urbaines encore partiellement sous le contrôle de l'armée irakienne.
Assassinats dissuasifs
Selon des responsables locaux, l'EI a assassiné près de 25 membres d'une tribu sunnite pendant l'attaque lancée contre la cité. Les corps des hommes de la tribu Albou Fahd ont été retrouvés samedi dans un village de la périphérie de Ramadi après une contre-offensive des forces gouvernementales.
Ils auraient été tués parce que leur tribu s'oppose aux djihadistes. Le mois dernier, les combattants de l'EI avaient assassiné des centaines de membres d'une autre tribu pour faire passer aux habitants de la province d'Al-Anbar toute envie de résistance.
>> Lire : La ville de Ramadi prise d'assaut par le groupe Etat islamique en Irak
agences/pym
Pas de réel rapprochement américano-turc
Le vice-président américain Joe Biden et le président turc Recep Tayyip Erdogan se sont efforcés samedi, sans percée visible, de gommer leurs tensions sur la lutte antidjihadiste en Syrie et en Irak.
Au terme d'un déjeuner de quatre heures, les deux dirigeants se sont contentés chacun d'une déclaration, sans répondre à la moindre question. Leur allocution n'a révélé aucun progrès dans la volonté américaine d'arrimer la Turquie à sa coalition anti-EI.