L'Iran et les grandes puissances envisageaient dimanche soir à Vienne de prolonger leurs négociations sur le programme nucléaire iranien, à 24 heures de l'expiration du délai imparti pour conclure un accord.
Sans renoncer encore à l'espoir d'un règlement politique, les deux parties ont préparé les esprits à une poursuite de leur dialogue.
Dès la matinée, une source iranienne avait annoncé que Téhéran était prêt, si nécessaire, à prolonger "pendant six mois ou un an" l'accord intérimaire de Genève de novembre 2013.
Mais une prolongation des pourparlers pourraient faire le jeu de ceux qui, en Occident et en Iran, sont opposés à une sortie de crise.
Perspectives de normalisation
Un accord complet redonnerait en revanche du souffle à l'économie iranienne, grâce à la levée de l'embargo occidental sur le pétrole.
Il offrirait des perspectives de normalisation entre l'Iran et l'Occident, voire des coopérations sur l'Irak et la Syrie.
afp/pym