De nouvelles négociations auront lieu en décembre sur le dossier du nucléaire iranien, a annoncé lundi à Vienne le ministre britannique des Affaires étrangères, Philip Hammond. Cette nouvelle signifie l'échec des grandes puissances et de la République islamique à parvenir à un accord dans le délai qu'ils s'étaient fixé, qui expire lundi à minuit.
Le ministre britannique a annoncé qu'il n'avait "pas été possible d'obtenir un accord à la date-limite" de lundi sur le dossier nucléaire à Vienne, et que ce délai était repoussé au 30 juin 2015.
Dégel des avoirs
Il a également précisé que la négociation entre la République islamique et les grandes puissances se poursuivrait selon les termes de l'accord intérimaire conclu à Genève en novembre 2013.
L'Iran va bénéficier d'un dégel de ses avoirs à hauteur de 700 millions de dollars par mois (564,2 M EUR) pendant la poursuite de la négociation d'un accord sur son programme nucléaire avec les grandes puissances.
ats/kkub
Mésentente de fond
Les grandes puissances exigent que l'Iran réduise ses capacités nucléaires, afin d'exclure tout débouché militaire. Téhéran, qui soutient que son programme nucléaire est strictement pacifique, revendique son droit à une filière nucléaire civile complète et demande la levée des sanctions économiques occidentales qui l'asphyxient.