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La ville libyenne de Derna serait devenue un fief de l'Etat islamique

Sur cette image prise le 3 octobre, des membre du Conseil islamique des jeunes de Dera paradent en voiture, arborant le drapeau de l'Etat islamique. [Stringer]
Sur cette image prise le 3 octobre, des membre du Conseil islamique des jeunes de Dera paradent en voiture, arborant armes et drapeaux de l'Etat islamique. - [Stringer]
Selon des experts, la ville libyenne de Derna, place forte des islamistes radicaux dans l'est libyen, doit désormais être considérée comme fief du groupe terroriste Etat islamique.

L'idéologie extrême du groupe Etat Islamique (EI) attire des sympathisants dans les milieux radicaux en Libye, où la ville de Derna (est), transformée en "émirat islamique", est devenue le fief des partisans de l'EI, selon des experts.

Certains observateurs occidentaux considèrent déjà cette ville de 150'000 habitants, place forte historique des islamistes radicaux dans l'est libyen, comme la troisième franchise d'EI en Afrique du Nord, après Jund al-Khilafa, en Algérie, et Ansar Bayt al-Maqdiss en Egypte.

Expansion vantée

Le dirigeant de l'EI Abou Bakr al-Baghdadi a récemment vanté dans un enregistrement audio l'expansion du "califat" annonçant avoir accepté les serments d'allégeance émis par des djihadistes de Libye, d'Egypte, du Yémen, d'Arabie saoudite et d'Algérie.

"L'EI est bien à Derna. Ceci est bien documenté. Il n'y a plus de doute", a souligné l'homme politique Othman Ben Sassi, ancien membre du bras politique de la rébellion contre Kadhafi.

ats/kkub

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Raid aérien contre l'aéroport

Un nouveau raid aérien a été mené mardi matin contre l'aéroport de Mitiga, le seul en service à Tripoli, quelques heures après une première attaque revendiquée par les forces du général Khalifa Haftar, selon des témoins.

Absence d'Etat

Ce groupe "profite de l'absence de toute autorité de l'Etat et des frontières poreuses" dans ce pays en proie au chaos, où deux parlements et deux gouvernements se disputent le pouvoir sur fonds de violences meurtrières, regrette le politicien libyen Othman Ben Sassi.