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Un des assassins présumés du guide français exécuté en Algérie a été tué

Le quinquagénaire avait été tué par des djihadistes alors qu'il faisait une randonnée près de Tizi Ouzou. [AFP - FAROUK BATICHE]
Le quinquagénaire avait été tué par des djihadistes alors qu'il faisait une randonnée près de Tizi Ouzou. - [AFP - FAROUK BATICHE]
Selon le ministre algérien de la Justice mercredi, un des assassins supposés du Français Hervé Gourdel a été tué fin octobre par l'armée dans le cadre d'une opération anti-terroriste.

L'un des auteurs présumés de l'assassinat du touriste français Hervé Gourdel, décapité en septembre en Algérie, a été tué en octobre par l'armée algérienne, a annoncé mercredi le ministre algérien de la Justice Tayeb Louh.

"Il ressort de l'enquête sur l'assassinat du ressortissant français Hervé Gourdel que l'un des auteurs de ce meurtre, identifié auparavant, a été éliminé en octobre par les éléments de l'Armée nationale populaire (ANP) dans le cadre d'une opération antiterroriste", a déclaré Tayeb Louh à la presse en marge d'une séance plénière de l'Assemblée populaire nationale.

Identité secrète

"L'enquête préliminaire dans cette affaire a permis d'identifier un nombre de terroristes responsables de l'enlèvement et de l'assassinat du touriste français, parmi lesquels figure le terroriste éliminé par les éléments de l'ANP", a précisé le ministre cité par l'agence de presse APS.

Le ministre n'a pas précisé son identité ni les circonstances dans lesquelles il avait été tué.

afp/jgal

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Opération d'envergure en Algérie

L'armée algérienne a lancé depuis l'exécution de l'otage français une opération d'envergure pour retrouver son corps et localiser ses assassins dans le massif montagneux du Djudjura en Kabylie, à une centaine de kilomètres à l'est d'Alger.

Le groupe islamiste Jund al-Khilafa ("Les soldats du califat") avait revendiqué le rapt puis la décapitation de l'otage, un acte commis en représailles, selon cette organisation, à l'engagement de la France aux côtés des Etats-Unis dans les frappes aériennes contre le groupe Etat islamique (EI) en Irak.

La justice algérienne a lancé des poursuites contre quinze personnes, actuellement en fuite, soupçonnées d'avoir participé à l'enlèvement. Toutes algériennes, elles sont poursuivies notamment pour "création d'un groupe armé terroriste", "prise d'otage" et "assassinat avec préméditation".