L'élection à la présidence de l'UMP s'est achevée samedi à 20h00. A 19h45, le taux de participation atteignait 57% des 268'000 militants en droit de se prononcer. Les résultats seront connus vers 20h40.
La haute autorité de l'UMP, en charge d'assurer le bon déroulement de ce vote, a indiqué qu'elle n'a, depuis son précédent point de 6 heures samedi, constaté "aucune attaque ou anomalie significative". Une référence aux bugs du vote exclusivement électronique constatés vendredi soir. "Nous sommes victimes de cyber-attaques, nous avons porté plainte", a déclaré le secrétaire général de l'UMP, Luc Chatel, sur France Info, après que le parti "a constaté une attaque extérieure".
Nicolas Sarkozy en favori
A son arrivée au siège de la fédération parisienne du parti, Nicolas Sarkozy, favori de ce scrutin, a joué l'apaisement: "C'est une élection interne à notre famille politique, il faut rester calme. C'est une élection entre amis", a-t-il dit. Les résultats sont attendus vers 20h30.
Face à l'ex-président de la République Nicolas Sarkozy, l'ancien ministre Bruno Le Maire espère "qu'il y aura ce soir une belle surprise en faveur du renouveau". Le député de l'Eure est crédité d'environ 30% des intentions de vote. Quant au troisième candidat, Hervé Mariton, l'un des chefs de file de la contestation contre le mariage homosexuel, il recueillerait entre 2 et 5%.
Deux ans après l'élection contestée à la présidence de l'UMP de Jean-François Copé, au terme d'un bras de fer avec François Fillon, et après la démission contrainte du premier sur fond d'affaire Bygmalion - un système présumé de fausses facturations pendant la campagne présidentielle 2012 - l'UMP espère repartir de zéro. Nicolas Sarkozy va même plus loin. Il souhaite chambouler cette formation de "rassemblement" créée en 2002 pour créer un nouveau parti à même de le conduire à l'Elysée dans deux ans et demi.
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ats/gax
Annulation possible en cas de "failles massives"
La juriste Anne Levade, chargée de veiller au bon déroulement des opérations, a dit qu'elle pourrait annuler l'élection si des "failles massives" étaient constatées malgré les nombreux garde-fous informatiques mis en oeuvre.