La police a procédé à 40 arrestations à Hong Kong dans la nuit de samedi à dimanche. Plusieurs manifestants ont été blessés. Les policiers ont utilisé des bombes au poivre pour disperser des étudiants tentant d'encercler le siège du gouvernement.
Des protestataires portant des casques de chantier et se protégeant avec des parapluies contre les tirs de bombes au poivre ont tenté de forcer le cordon policier déployé autour du siège du chef de l'exécutif de Hong Kong Leung Chun-ying.
"Paralysez le gouvernement !"
"Je veux la démocratie véritable!", "encerclez le siège du gouvernement", criaient les manifestants face à la police qui utilisait des haut-parleurs pour tenter de disperser le rassemblement.
Les organisateurs avaient appelé au rassemblement après l'évacuation par la police la semaine dernière, dans le district de Mongkok, de l'un des trois sites occupés par les manifestants pro-démocratie à Hong Kong. La police avait alors procédé à plus de 140 interpellations.
agences/fb
Commission britannique refusée
Emmenés par les étudiants, les manifestants organisent depuis le 28 septembre des sit-in massifs pour demander de vraies élections libres dans la ville chinoise semi-autonome.
Les candidats aux futures élections de 2017 doivent obtenir l'aval d'un comité loyaliste selon les règles imposées par le régime de Pékin. Les manifestants affirment que cela permettra l'élection de candidats favorables à Pékin.
Par ailleurs, une commission de parlementaires britanniques souhaitant enquêter sur les relations entre le Royaume Uni et Hong Kong n'aurait pas obtenu d'autorisation de se rendre sur place pour sa mission, selon un communiqué de la commission.