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Le pape prend la défense du commandant de la Garde suisse licencié

A l'occasion de leur fête annuelle, les gardes suisses ont été reçus pas le Pape François. [EPA/Osservatore Romano]
Le pape prend la défense du Commandant de la garde Suisse licencié / Audio de l'info / 1 min. / le 8 décembre 2014
Après le limogeage du commandant de la Garde suisse du Vatican Daniel Anrig, le pape François est intervenu personnellement pour mettre un terme aux rumeurs qui entouraient ce départ.

Quelques jours après que la presse italienne a indiqué que le commandant de la Garde suisse du Vatican, Daniel Anrig, avait été démis de ses fonctions en raison de sa rigidité et de son autoritarisme, le pape François a démenti dimanche cette version dans le quotidien argentin La Nacion.

"Il n'y a rien d'inhabituel à (ce départ). Il n'y a pas eu de péché ni de faute", a déclaré le souverain pontife, tout en soulignant les qualités de Daniel Enrig, "un homme excellent, et un très bon catholique, un homme de famille".

"Personnel n'est éternel"

François a également affirmé avoir discuté de vive voix avec le commandant il y a de cela quelques mois, après être arrivé à la conclusion qu'un "renouvellement" était souhaitable.

Les rumeurs d'un appartement trop luxueux ont également été démenties par le Saint-Père: "Son appartement était certes spacieux, mais il a quatre enfants."

Le pape François a ajouté: "Il est sain de savoir que personne n'est éternel."

Jean-Baptiste Venditi/kkub

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