Après une série de bavures, le ministre américain de la Justice serre la vis. Sauf lors de contrôles aux frontières ou d'une menace pour la sécurité nationale, les policiers ne pourront plus interpeller quelqu'un en fonction de la race, de l'ethnie, de la nationalité, de la religion, du sexe et de l'orientation sexuelle.
Cette réforme a été présentée lundi par le ministre sortant Eric Holder. Ce dernier avait promis d'agir après une série de bavures restées impunies, qui ont vu la mort de Noirs tués par des policiers blancs à Ferguson (Missouri), New York, Cleveland (Ohio) ou encore Phoenix (Arizona).
Manifestations à travers le pays
Dénonçant ces bavures, des manifestations ont eu lieu dimanche soir pour la deuxième nuit consécutive en Californie. Des manifestants ont aussi défilé pour la cinquième nuit à New York.
"Le contrôle au faciès par les forces de l'ordre est non seulement mauvais mais profondément malencontreux et inefficace", a souligné Eric Holder.
ats/gchi
Barack Obama: soyez "persévérants"
Le président américain Barack Obama a invité lundi les jeunes à "être persévérants" dans leur lutte contre le racisme, qui prendra du temps.
"Cela ne va pas être résolu du jour au lendemain, c'est quelque chose qui est profondément enraciné dans notre société, dans notre histoire", a déclaré Barack Obama dans un entretien à la chaîne Black entertainment television (BET) qui s'adresse principalement à un public noir.