Les députés israéliens ont voté lundi soir la dissolution du Parlement, ouvrant la voie à la tenue d'élections anticipées le 17 mars, après le limogeage de ministres centristes par le Premier ministre Benjamin Netanyahu.
La dissolution a été provoquée par un coup de force de Benjamin Netanyahu, qui a limogé la semaine dernière deux ministres centristes, Yaïr Lapid (Finances) et Tzipi Livni (Justice), les accusant d'avoir ourdi un "putsch" contre lui.
Alliance avec la droite dure
Pour former une prochaine majorité, le Premier ministre a d'ores et déjà indiqué qu'il souhaitait renouer son alliance avec les partis ultra-orthodoxes, actuellement dans l'opposition mais qu'il considère comme ses "alliés naturels".
Il entend aussi maintenir l'accord avec deux partis de la droite dure, Israël Beiteinou, du ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman, et le Foyer Juif, de Naftali Bennett, le ministre de l'Economie, favorables une colonisation tous azimuts dans les territoires palestiniens.
afp/gchi
L'opposition solidaire
De leur côté, les dirigeants de deux partis d'opposition - le parti travailliste et le parti de centre gauche HaTnuah - ont laissé entendre qu'ils pourraient former un bloc de centre-gauche pour contrer Benjamin Netanyahu.
Ils souhaitent notamment remettre les négociations avec les Palestiniens en tête des priorités gouvernementales.