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L'ex-otage au Mali Serge Lazarevic est de retour en France

Serge Lazarevic: "J'avais oublié ce qu'est la liberté"
Serge Lazarevic: "J'avais oublié ce qu'est la liberté" / L'actu en vidéo / 1 min. / le 10 décembre 2014
Libéré mardi au Mali après trois ans de captivité, le dernier otage français dans le monde, Serge Lazarevic, a été accueilli par le président François Hollande à son retour en France mercredi.

Serge Lazarevic, dernier otage français dans le monde jusqu'à sa libération annoncée mardi, est arrivé en France mercredi, après plus de trois ans de captivité au Sahel aux mains d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

L'avion qui le ramenait du Niger a atterri à 7h45 à la base de Villacoublay, au sud de Paris. L'ex-otage a été accueilli par le président François Hollande, mais aussi par sa mère et sa soeur.

"La vie est belle de retrouver la liberté", a déclaré l'ex-otage, alors que le chef de l'Etat s'est exclamé: "Bienvenue Monsieur Lazarevic, ça fait trois ans qu'on vous attend."

Amaigri, mais en forme

Serge Lazarevic a ensuite été conduit dans un hôpital militaire pour des examens de santé avant de retrouver sa famille dans l'intimité.

Ce Franco-Serbe de 51 ans, 1,98 m et 120 kg au moment de son enlèvement, le 24 novembre 2011 au Mali, a aussi déclaré, souriant, lors de sa première apparition publique au Niger: "J'ai perdu une vingtaine de kilos mais ça va, je suis en forme."

afp/ebz

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Les Français appelés à la prudence

François Hollande a exhorté mercredi ses compatriotes à ne pas se rendre dans des zones où ils peuvent être victimes d'enlèvement, lors de l'arrivée à Paris de Serge Lazarevic.

"Je veux lancer un message simple, clair, à tous nos compatriotes qui peuvent se trouver dans des zones à risque: faites en sorte de ne pas aller où vous pouvez être enlevés", a déclaré le chef de l'Etat.

Circonstances peu claires

Les circonstances de la libération de Serge Lazarevic n'ont pas été clairement détaillées. Selon une source sécuritaire malienne, elle a eu lieu dans la région de Kidal, dans le nord du Mali.

Aucun responsable n'a fait état du versement éventuel d'une rançon ou d'une libération de prisonniers en échange de l'otage.

Officiellement, la France ne verse pas directement de rançon mais n'exclut pas, à l'instar d'autres pays européens, des remises d'argent par des tiers.