Près d'une centaine de taxis ont convergé lundi vers Paris depuis les aéroports de Roissy (nord de la capitale) et Orly (sud), pour une opération escargot destinée à dénoncer la concurrence du géant du véhicule de tourisme avec chauffeur (VTC) Uber.
"Officiellement, les VTC n'ont pas le droit de faire de la maraude publique (prendre des clients sur la voie publique). Mais ils le font en permanence", a dénoncé le Collectif des taxis parisiens.
Mobilisation moins importante
"La mobilisation est clairement moins importante que lors des derniers mouvements", a assuré une source aéroportuaire.
Ce nouvel épisode fait suite au refus vendredi d'un tribunal d'interdire le service UberPOP, qui met en relation des passagers et des automobilistes qui ne sont pas chauffeurs professionnels. Pourtant, dès janvier, une nouvelle loi encadrera davantage ce type de pratique. (lire ci-contre)
afp/gchi
Le gouvernement prend des mesures
Le gouvernement français a précisé lundi matin qu'une loi encadrant l'activité des VTC et des taxis, votée mais dont les décrets d'application n'ont pas encore été signés, entrerait en vigueur le 1er janvier.
Cette loi interdit à des chauffeurs non professionnels d'exercer.
UberPOP a été ajouté en février à l'offre commerciale parisienne d'Uber, plateforme électronique disponible sur smartphone servant d'intermédiaire entre clients et VTC.