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Paris propose un comité de liaison militaire pour lutter contre Boko Haram

Les militaires au Nigeria sont épaulés par des groupes de vigilance citoyens pour arrêtés les membres du groupe islamique Boko Haram. [AP Photo/Sunday Alamba]
Les militaires au Nigeria sont aussi épaulés par des groupes de vigilance citoyens. - [AP Photo/Sunday Alamba]
Le ministre français de la Défense a appelé les Africains à renforcer leur coordination face au défi djihadiste, alertant sur le risque de "déstabilisation" du Sahel et sur la menace Boko Haram au Nigeria.

Jean-Yves Le Drian, ministre français de la Défense, a appelé lundi le Nigeria et ses voisins à la création d'un comité de liaison militaire pour mieux coordonner leur réponse à la menace des islamistes de Boko Haram

Lors d'un forum sur la sécurité à Dakar, la capitale sénégalaise, Jean-Yves Le Drian a précisé que Paris est prête à détacher plusieurs personnes pour contribuer à cette initiative.

Le Tchad, prochaine victime?

Les attaques de villages et enlèvements d'enfants attribués à la secte islamiste s'exercent désormais au delà des frontières du Nigeria, vers le Niger au nord et le Cameroun à l'est, tandis que le Tchad, au nord-est, craint d'être entraîné dans le conflit.

En mai dernier à Paris, les dirigeants des quatre pays avaient décidé de travailler en plus étroite collaboration, mais ces promesses ne se sont pas vraiment concrétisées.

agences/fb

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Manque de cohésion

Le Nigeria, le Niger, le Cameroun et le Tchad, dont les frontières se rejoignent au lac Tchad, secteur devenu un fief de Boko Haram, se sont engagés au mois de juillet à mobiliser une force commune de 2800 soldats.

Cette force n'a pas encore été créée et, si certaines opérations en commun ont eu lieu, les observateurs critiquent un manque de cohésion.