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Le camp Essebsi revendique la victoire à la présidentielle en Tunisie

Béji Caïd Essebsi à sa sortie d'un bureau de vote, dimanche 21 décembre 2014.
Béji Caïd Essebsi à sa sortie d'un bureau de vote, dimanche 21 décembre 2014.
Les Tunisiens ont voté dimanche pour le second tour de la présidentielle. Le chef du parti anti-islamiste Nidaa Tounès, Béji Caïd Essebsi, a revendiqué la victoire dès la fermeture des bureaux de vote mais aucun résultat officiel n'a été communiqué.

Les Tunisiens ont voté dimanche pour le second tour d'une présidentielle historique opposant, 4 ans après la révolution, le président Moncef Marzouki au favori du vote, Béji Caïd Essebsi, chef du parti anti-islamiste Nidaa Tounès.

Le vote s'est achevé à 18h00 (heure locale et suisse) et, à 14h30, la participation s'établissait à 36,8%.

Quelques minutes seulement après la fermeture des bureaux, le directeur de campagne de Béji Caïd Essebsi a affirmé que son camp était arrivé en tête du scrutin, des déclarations que le camp du président tunisien sortant Moncef Marzouki a jugé "sans fondement", évoquant un écart "très serré", de "quelques milliers de voix".

Le directeur de campagne de Moncef Marzouki a également fait état de "centaines de violations" commises par le camp adverse.

Résultats attendus dès lundi soir

Les résultats pourraient être connus dès lundi soir selon l'instance électorale (ISIE), qui a cependant jusqu'au 24 décembre pour annoncer l'identité du président pour les cinq prochaines années.

Ce scrutin présidentiel est le point d'orgue de la transition parfois chaotique entamée début 2011 et doit ouvrir, après la formation du futur gouvernement, un nouveau chapitre de l'histoire tunisienne.

Le vainqueur deviendra le premier chef d'Etat tunisien élu librement depuis l'indépendance en 1956. Les pouvoirs du futur président ont été largement limités par la Constitution, adoptée en janvier, afin d'éviter un retour à la dictature.

afp/ptur

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Un mort dans une attaque

Dans la nuit, une unité a été attaquée par un "groupe armé" devant une école de la région de Kairouan (160 km au sud de Tunis) où du matériel destiné aux élections était stocké, mais les autorités se sont refusées à évoquer la piste djihadiste.

Un assaillant a été tué et trois autres arrêtés, selon le ministère de la Défense.