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Washington demande l'aide de Pékin sur les cyber-attaques nord-coréennes

Une affiche du film "L'interview qui tue!" à New York, le 18 décembre 2014. Sony, qui a reçu des menaces, a finalement annulé la sortie du film pour Noël. [EPA/JUSTIN LANE]
Une affiche du film "L'interview qui tue!" à New York, le 18 décembre 2014. Sony, qui a reçu des menaces, a finalement annulé la sortie du film pour Noël. - [EPA/JUSTIN LANE]
L'administration américaine a demandé la coopération de la Chine, alliée de la Corée du Nord, dans l'affaire du piratage dont a été victime Sony Pictures, et que Washington attribue à Pyongyang.

Les Etats-Unis ont demandé à la Chine son appui pour bloquer les cyber-attaques de la Corée du Nord après le piratage massif de Sony Pictures. Un haut responsable de l'administration américaine a déclaré que Washington recherchait l'aide de Pékin, l'allié le plus proche de la Corée du Nord, l'un des pays les plus hermétiques au monde.

Les deux pays sont convenus que le fait de mener "des attaques destructives dans le cyberespace est contraire à un comportement approprié", a-t-il ajouté.

Proposition balayée

La Corée du Nord a nié être l'auteur du piratage et proposé aux Etats-Unis une enquête conjointe.

Mais Washington a balayé la proposition d'un revers de main. "Si le gouvernement nord-coréen veut proposer son aide, il peut reconnaître sa culpabilité et dédommager Sony pour les dégâts provoqués par cette attaque", a déclaré le porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain.

afp/pym

>> Lire : Le piratage de Sony pourrait lui coûter jusqu'à un demi-milliard de dollars

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La proposition de Pyongyang

"Puisque les Etats-Unis répandent des allégations sans fondement et nous diffament, nous leur proposons une enquête conjointe. Nous avons les moyens de prouver que nous n'avons rien à voir avec cet incident", a déclaré le ministère nord-coréen des Affaires étrangères.

Les Etats-Unis s'exposent à "de graves conséquences s'ils refusent notre proposition (d'enquête conjointe) et continuent de se répandre sur des supposées représailles contre nous", a conclu le ministère.