Le Parlement italien a définitivement adopté le budget pour 2015
Le budget proposé par le gouvernement de Matteo Renzi pour 2015 a été adopté définitivement lundi soir par le Parlement italien. Il prévoit des mesures en faveur des ménages et de l'emploi.
Le Parlement italien a définitivement adopté lundi soir le budget proposé par le gouvernement de Matteo Renzi pour 2015. Il vise à la fois à relancer l'économie et à améliorer les comptes publics.
Après le Sénat, qui avait accordé sa confiance au gouvernement samedi, la Chambre des députés a approuvé le texte lundi soir par 307 voix contre 116.
Favoriser les ménages
Le texte prévoit des mesures en faveur des ménages, comme la pérennisation du bonus annuel de 80 euros pour ceux dont le salaire ne dépasse pas 24'000 euros (29'000 francs) par an.
Il prévoit aussi des baisses de charges salariales pour les entreprises, destinées à favoriser l'embauche. Le gouvernement s'est aussi engagé à des mesures d'économies supplémentaires équivalant à 4,5 milliards d'euros (5,4 milliards de francs).
L'Italie se trouve dans sa 3e année de récession et le chômage atteint des niveaux record (13,2% en novembre et 43% chez les jeunes), tandis que sa dette publique dépasse les 2100 milliards d'euros.
ats/jvia
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Accepté par Bruxelles
L'Union européenne avait accepté fin novembre ce projet de budget, grâce à des corrections de dernière minute.
Bruxelles n'avait pas pour autant exclu de demander des "mesures supplémentaires" de réduction des déficits et d'imposer des amendes en cas de non-respect des règles.
Matteo Renzi a plaidé à Bruxelles pour plus de souplesse en arguant que le déficit budgétaire italien restait sous la limite de 3% du PIB et qu'il était engagé dans un vaste programme de réformes pour sortir le pays de la crise.
Votes mouvementés
Autant le vote du Sénat samedi que celui du Parlement lundi ont été précédés d'épisodes mouvementés.
Lundi, pendant l'examen de dizaines d'amendements, le Mouvement 5 étoiles de l'ex-comique Beppe Grillo s'est illustré par plusieurs coups d'éclats. Certains de ses membres ont même été jusqu'à s'installer sur les sièges réservés au gouvernement.