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Deuxième échec du Parlement à élire un président pour la Grèce

Le Premier ministre grec Antonis Samaras s'adressant aux députés conservateurs du Parlement grec le 11 décembre. [Petros Giannakouris / AP/SIPA]
Le Premier ministre grec Antonis Samaras s'adressant aux députés conservateurs du Parlement grec le 11 décembre. - [Petros Giannakouris / AP/SIPA]
Le candidat de la coalition gouvernementale grecque, Stavros Dimas, n'a pas pu être élu mardi au deuxième tour de la présidentielle au Parlement grec. Le pays se rapproche d'élections anticipées.

La Grèce se rapproche d'une crise politique et d'élections législatives anticipées. Le Parlement n'a pas réussi à élire mardi un président de la République. En cas de troisième et définitif échec le 29 décembre, l'assemblée sera dissoute.

Après un premier tour à l'issu duquel seuls 160 député sur un total de 300 avaient voté en faveur de Stavros Dimas - candidat du gouvernement - le deuxième tour tenu ce mardi a permis d'obtenir 168 votes. Au troisième tour, un candidat doit toutefois obtenir 180 voix pour remporter l'élection.

Accusations de corruption

Le parti de la gauche anti-austérité Syriza est donné vainqueur par les sondages en cas de législatives anticipées. Une telle perspective inquiète les marchés et les créanciers internationaux de la Grèce.

Ces élections ont par ailleurs été secouées par des accusations de corruption, lancées par un parlementaire qui a dénoncé une tentative d'achat de son vote, en faveur de Stavros Dimas.

mre avec reuters

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