Le pape a demandé jeudi dans son appel traditionnel de Noël au balcon de la basilique Saint-Pierre au Vatican, l'arrêt des massacres et prises d'otages, du Moyen-Orient au Nigeria, ainsi que des violences, trafics et abus dont sont victimes les enfants.
Dans son message "urbi et orbi" mettant l'accent sur les violences fondamentalistes dans le monde, François exige la fin de "la persécution brutale" des "groupes ethniques et religieux" en Irak et Syrie, déplore que "trop de personnes (soient) tenues en otages ou massacrées" au Nigeria.
"Trop d'enfants victimes de violences"
Il déplore aussi les trop nombreux enfants "victimes de violences et de trafics", notamment ceux tués récemment dans une école au Pakistan.
Le pape s'est aussi exprimé sur l'épidémie d'Ebola, et remercié tous ceux qui oeuvrent pour l'enrayer. Il n'a en revanche pas évoqué la reprise des relations entre les Etats-Unis et Cuba.
Il s'agit du deuxième Noël de François depuis sa nomination en 2013. Le pape argentin,qui vient de fêter ses 78 ans, jouit d'une popularité forte dans le monde entier.
afp/jvia
Appel traditionnel
A l'occasion de la deuxième fête la plus importante du calendrier chrétien après Pâques, il est de tradition que le chef de l'Eglise catholique s'adresse "à la ville et au monde" ("urbi et orbi") et lance des appels pour remédier à des situations de guerre et d'injustice.
Ces appels sont retransmis par des télévisions du monde entier.