Les anciens dirigeants du groupe nucléaire japonais Tepco (Tokyo Electric Power), qui exploitait la centrale de Fukushima au moment du séisme et du raz-de-marée du 11 mars 2011, ne devraient pas être inculpés par la justice japonaise pour leur gestion de la catastrophe, a indiqué vendredi l'agence Reuters, qui cite des médias locaux.
Une dernière chance
Une procédure pourrait toutefois permettre à un autre jury populaire de 11 membres de contraindre la justice à inculper les dirigeants de l'entreprise. Mais cette option, qui requiert huit votes positifs pour être acceptée, n'aboutit que très rarement devant la justice.
L'an dernier, la parquet avait renoncé à inculper 30 collaborateurs de Tepco ainsi que des membres du gouvernement à la demande de citoyens. Ces derniers affirmaient que le risque de catastrophes naturelles avait été ignoré et que la réponse des autorités avait été approximative.
gchi