"Le gouvernement allemand juge quasiment inévitable une sortie (de la Grèce) de la zone euro, si le chef de l'opposition Alexis Tsipras (gauche radicale Syriza) dirige le gouvernement après les élections (législatives), abandonne la ligne de rigueur budgétaire et ne rembourse plus les dettes du pays", affirme samedi le site web du Spiegel, en s'appuyant sur "des sources proches du gouvernement allemand".
Angela Merkel et son ministre des Finances Wolfgang Schäuble ont changé d'avis et désormais ils "jugent supportable une sortie du pays de la monnaie unique en raison des progrès accomplis par la zone euro depuis le sommet de la crise en 2012", assure le site de l'hebdomadaire.
La gauche radicale grecque favorite
Le parlement grec a annoncé mercredi sa dissolution et confirmé l'organisation le 25 janvier d'élections législatives anticipées pour lesquelles Syriza est donnée favorite dans les sondages.
afp/hend
Syriza contre l'austérité
Le leader de la gauche radicale Syriza, Alexis Tsipras, veut en finir avec la politique d'austérité imposée au pays par ses créanciers internationaux (la troïka UE, BCE et FMI) en échange de quelque 240 milliards d'euros de prêts.
Il souhaite aussi négocier une nouvelle restructuration de la dette publique qui plombe l'économie grecque.