A l'offensive depuis ses voeux de la Saint-Sylvestre, François Hollande a "assumé" lundi sur France Inter l'échec de sa politique de lutte contre le chômage. Il a ensuite fait valoir les réformes d'ores et déjà engagées pour réveiller l'espoir d'une sortie de crise.
François Hollande a déclaré tout faire pour que la croissance économique soit supérieure à 1% en 2015, la prévision officielle, et 2016, ce qui permettrait de créer des emplois en France.
Volonté de créer durablement de l'emploi
Le chef de l'Etat a été pendant deux heures l'invité de la radio publique. Il a concédé que, face à la hausse du chômage qui a atteint un nouveau record en fin d'année, "il y a une responsabilité, celle que j'assume".
"Je suis président de la République, je ne vais pas dire: «c'est la faute de l'étranger, de la crise»", a-t-il insisté, en affirmant mener les réformes nécessaires pour "créer durablement de l'emploi" et se disant prêt à prendre "tous les risques" pour parvenir à ses fins.
agences/ebz
"Une montée continue des demandeurs d'emploi" explique le chômage en hausse
Il a expliqué la hausse continue du chômage depuis son entrée en fonction il y a deux ans et demi, par "une montée continue des demandeurs d'emploi". "Nous avons moins de départs à la retraite que de jeunes qui arrivent sur le marché du travail", a-t-il dit. "Il faut créer de l'activité".
Le chômage a augmenté de 0,8% en France métropolitaine, après une hausse similaire au mois d'octobre. Le nombre de demandeurs d'emploi s'est accru de 27'400 pour atteindre 3'488'300.
Les sanctions contre la Russie pourraient être levées
Le président français François Hollande a exprimé lundi sa confiance sur l'obtention de "progrès" sur l'Ukraine lors du prochain sommet international le 15 janvier à Astana, soulignant que les sanctions pesant sur Moscou devront être levées si tel est le cas.
"Les sanctions doivent être levées s'il y a des progrès. S'il n'y a pas de progrès, les sanctions demeureront", a-t-il dit sur la radio France Inter.