Modifié

Pyongyang dénonce le lâcher de tracts hostiles par des militants sud-coréens

Kim Jong-Un en visite officielle à Pyongyang le 4 janvier 2014. [KCNA via KNS]
Kim Jong-Un en visite officielle à Pyongyang le 4 janvier 2014. - [KCNA via KNS]
Des tracts hostiles à la Corée du Nord ont été lâchés par des militants sud-coréens au-dessus de la frontière commune, un acte qui pourrait compromettre le dialogue selon Pyongyang.

La Corée du Nord a dénoncé mercredi l'"imprudence" de lâchers de tracts hostiles à Pyongyang par des militants sud-coréens au-dessus de la frontière commune.

"Le 5 janvier, des vermines appartenant à une organisation de 'transfuges du nord' ont organisé la dispersion de plus de 1,3 million de tracts calomniant la dignité et le système social de la RPDC (République populaire démocratique de Corée)", a rapporté l'agence de presse officielle nord-coréenne KCNA.

"Empêcher l'amélioration des relations"

"Il s'agit d'un effort désespéré pour empêcher l'amélioration des relations Nord-Sud et polluer une atmosphère de dialogue", poursuit KCNA. L'agence appelle la Corée du Sud à "clarifier" sa position.

Le leader nord-coréen Kim Jong-Un avait appelé le 1er janvier à une amélioration des relations intercoréennes et s'est déclaré ouvert à des discussions "au plus haut niveau" avec le Sud. Cette annonce fait écho à un geste d'ouverture de Séoul qui a proposé des pourparlers dès janvier.

agences/ptur

Publié Modifié

"L'interview qui tue!" a déjà rapporté 36 millions de dollars

"L'interview qui tue!" a réalisé plus de 31 millions de dollars de recettes sur internet et les réseaux de télécommunications depuis sa mise en ligne il y a moins de deux semaines ainsi que 5 millions de recettes en salles, a annoncé mardi le studio Sony Pictures.

Ce film, considéré comme une provocation par Pyongyang, pourrait être à l'origine de la cyberattaque à grande échelle dont Sony Pictures a été victime fin novembre et dont les autorités américaines ont rendu la Corée du Nord responsable.

Evénement similaire en octobre dernier

En octobre 2014, un lâcher de ballons transportant des tracts hostiles avait déclenché un échange de tirs nourris de mitrailleuse de part et d'autre de la frontière terrestre.

L'incident avait contrarié la reprise d'un dialogue de haut niveau entre les deux pays, qui avait été décidée peu avant.