Selon la Commission cubaine des droits de l'Homme (CCDH), interdite mais tolérée par les autorités, au moins 35 prisonniers politiques ont été libérés en 2 jours à Cuba.
La plupart d'entre eux seraient des membres de l'Union patriotique de Cuba (Unpacu, organisation illégale d'opposition basée dans l'est du pays).
Le département d'État américain avait annoncé mardi que les autorités cubaines avaient relâché une partie des 53 prisonniers politiques dont les États-Unis réclamaient la libération dans le cadre de l'amorce du rapprochement diplomatique annoncé le 17 décembre entre les deux pays.
"Mercenaires"
Depuis des décennies, Cuba a accusé les dissidents d'être "des mercenaires" à la solde des Etats-Unis, avant que le président Raul Castro ne les désigne plus sobrement le 20 décembre dernier comme "quelques centaines d'individus qui reçoivent argent, instructions et oxygène de l'extérieur".
afp/pym