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Un attentat-suicide commis avec une fillette fait au moins 19 morts au Nigeria

Le marché de Maiduguri avait déjà été la cible d'un attentat à la bombe le 2 juillet 2014. [AP Photo/Jossy Ol]
Le marché de Maiduguri avait déjà été la cible d'un attentat à la bombe le 2 juillet 2014. - [AP Photo/Jossy Ol]
L'explosion d'une bombe fixée sur une enfant a tué au moins 19 personnes samedi au nord-est du Nigeria. La région était déjà le théâtre de combats vendredi entre l'armée et des membres de Boko Haram.

Au moins 19 personnes ont péri samedi lorsqu'une bombe fixée sur une fillette d'une dizaine d'années a explosé dans un marché bondé de Maiduguri, une grande ville du nord-est du Nigeria, a annoncé la police locale.

Un milicien a indiqué que la puissante explosion a frappé le marché vers 12h40 au moment où de nombreux commerçants et clients s'y trouvaient.

Combats entre l'armée et Boko Haram

Cet attentat est survenu après que des membres du groupe Boko Haram ont combattu vendredi des soldats des forces nigérianes à Damaturu, aussi dans le nord-est du pays, dans ce qui semblait être des représailles après un raid de l'armée contre un bastion du groupe islamiste.

Des douzaines de combattants islamistes ont envahi la ville au coucher du soleil, en tirant à l'aveugle, mais sont tombés nez à nez avec des soldats nigérians avec lesquels ils ont engagé les combats. Aucun bilan n'a été communiqué.

afp/tmun

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L'avancée de Boko Haram

Ces affrontements interviennent moins d'une semaine après la chute de la ville stratégique de Baga par Boko Haram dans l'Etat voisin de Borno, au nord du pays. Le groupe islamiste avait alors pris le contrôle de la base occupée par la force multinationale.

Cette attaque serait l'une des plus meurtrières de Boko Haram, selon Amnesty International, qui a évoqué la mort de 2000 personnes durant la destruction d'une quinzaine de villages, un chiffre qui n'a pas pu être confirmé dans l'immédiat.

Un total de 150 personnes avaient été tuées le 1er décembre lors d'une précédente attaque sur Damaturu. Parmi les victimes, on dénombrait 38 policiers de la base de Gujba Road, visée par les islamistes.