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Internaute jugé pour apologie de l'attentat contre Charlie Hebdo

Palais de justice de Strasbourgs [Robert Harding/AFP - Peter Richardson]
Charlie Hebdo, internaute jugé lundi pour apologie de l'attentat / Audio de l'info / 1 min. / le 12 janvier 2015
Un homme de 30 ans, soupçonné d’avoir fait l’apologie de l’attentat contre Charlie Hebdo sur Facebook, est jugé lundi en France, alors que l'humoriste Dieudonné est sous enquête.

Un internaute est jugé lundi à Strasbourg pour apologie de l'attentat perpétré mercredi dernier au journal Charlie Hebdo. L'homme avait été identifié après avoir publié la photo d'une kalachnikov accompagnée de mots de réjouissance sur un compte Facebook ouvert sous un pseudonyme.

Identifié via son adresse IP

Selon Les dernières nouvelles d’Alsace qui ont donné l'information, l'homme âgé de 30 ans est domicilié dans un quartier réputé sensible de Strasbourg. Il a été interpellé jeudi soir et présenté le lendemain au Parquet. La police l'aurait localisé grâce à son adresse IP, référence de son ordinateur. Il est connu de la justice pour des faits de droit commun.

C'est le premier à être ainsi poursuivi pour apologie par voie électronique d'un crime en relation avec une action terroriste, alors que les soutiens aux djihadistes responsables des attaques de la semaine dernière se sont multipliés sur les réseaux sociaux. Son cas pourrait faire jurisprudence.

Il risque jusqu’à sept ans de prison et 120'000 francs d’amende.

oang

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Dieudonné sous enquête

Le parquet de Paris a ouvert lundi une enquête pour apologie du terrorisme contre Dieudonné, a-t-on appris de source judiciaire.

Le polémiste a écrit dimanche sur Facebook se sentir "Charlie Coulibaly", en référence à Amedy Coulibaly, qui a tué une policière à Montrouge et quatre personnes dans une épicerie casher de Paris.

"Après cette marche historique, que dis-je... Légendaire! (...) je rentre enfin chez moi", a écrit le polémiste dimanche soir sur Facebook. "Sachez que ce soir, en ce qui me concerne, je me sens Charlie Coulibaly", a-t-il ajouté dans cette publication retirée du site internet.

Dimanche après-midi, Dieudonné avait indiqué sur Twitter défiler "aux côtés des défenseurs de la liberté d'expression". "Pensées pour tous ceux qui n'ont jamais eu peur de mourir de rire", avait-il ajouté.