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La compagne et complice présumée de Coulibaly est entrée en Syrie

La police française veut déterminer le rôle d'Hayat Boumeddiene (à g.) dans les crimes imputés à son compagnon, Amedy Coulibaly (à d.) [AFP Photo/ Police française]
La police française veut déterminer le rôle d'Hayat Boumeddiene (à g.) dans les crimes imputés à son compagnon, Amedy Coulibaly (à d.) - [AFP Photo/ Police française]
Hayat Boumeddiene, la compagne et complice présumée du preneur d'otages tué vendredi par la police à Paris, est entrée en Syrie le 8 janvier, a confirmé lundi le ministre turc des Affaires étrangères.

La compagne d'Amedy Coulibaly, Hayat Boumeddienne, est entrée en Syrie le 8 janvier via la Turquie, a confirmé lundi le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlüt Cavusoglu.

La police française a délivré un avis de recherche pour déterminer l'éventuel rôle de la jeune femme de 26 ans dans la fusillade perpétrée par son compagnon jeudi à Montrouge et pour l'aide qu'elle aurait pu lui apporter lors de la prise d'otages de vendredi à Vincennes.

Repérée en Turquie

Selon les informations des autorités turques, Hayat Boumeddienne ne se trouvait pas en France au moment des attentats.

"Elle est entrée en Turquie le 2 janvier en provenance de Madrid. Il y a des images la montrant à l'aéroport", selon le chef de la diplomatie turque.

Une source sécuritaire a précisé qu'Hayat Boumeddiene est ensuite restée dans un hôtel près d'Istanbul, et que, selon ses relevés téléphoniques, elle est passée en Syrie le 8 janvier, jour de la fusillade. Elle disposait d'un billet aller-retour Madrid-Paris.

>>Lire: "La traque se poursuit" en France, affirme Manuel Valls

ats/jvia

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Vue à un point de passage des djihadistes

Le quotidien pro-gouvernemental turc Yeni Safak a rapporté dans son édition de lundi que Hayat Boumeddiene s'était rendue dans la ville de Sanliurfa (sud-est), proche de la frontière syrienne.

Le journal ajoute qu'elle est entrée en Syrie via le poste-frontière d'Akçakale, un des points de passage réguliers des étrangers qui rejoignent des mouvements djihadistes tels que le groupe Etat islamique (EI), en guerre contre le régime de Damas.