Le coordinateur européen pour la lutte contre le terrorisme, Gilles de Kerchove, a mis en garde mardi dans un entretien à l'AFP contre le risque de nouveaux attentats et les dangers de la radicalisation dans les prisons.
"On n'empêchera pas un nouvel attentat (...) Mais on peut essayer d'empêcher le plus possible que cela se produise, sans entrer dans une société totalitaire", a-t-il déclaré.
Selon lui, il faut harmoniser les dispositifs pénaux, mais sans pour autant envoyer tous les combattant qui reviennent de Syrie en prison, qu'il considère comme un "incubateur de radicalisation massive".
Près de 3000 combattants
Pour Gilles de Kerchove, la solution est "la palette de la prévention, de la détection, de la répression", ainsi que la dimension internationale de l'action.
Près de 3000 Européens sont considérés comme des combattants étrangers enrôlés pour rejoindre les groupes djihadistes en Syrie ou en Irak, et 30% sont rentrés dans les pays de l'UE, selon les données en sa possession.
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afp/jvia