![Dans cette vidéo, AQPA "revendique la responsabilité" de l'attaque de Charlie Hebdo, qualifiée de "vengeance pour le messager d'Allah". [capture d'écran YouTube]](https://img.rts.ch/articles/2015/image/a3nqu-26053314.image?w=1280&h=720 "Dans cette vidéo, AQPA \"revendique la responsabilité\" de l'attaque de Charlie Hebdo, qualifiée de \"vengeance pour le messager d'Allah\". [capture d'écran YouTube]")
Al-Qaïda au Yémen revendique l'attentat contre Charlie Hebdo
L'attaque survenue le 7 janvier dans la rédaction du journal satirique a été revendiquée dans une vidéo mercredi par Al-Qaïda au Yémen.
Al-Qaïda au Yémen a revendiqué l'attentat qui a décimé la semaine dernière la rédaction du journal satirique français Charlie Hebdo, dans une vidéo mise en ligne mercredi sur un site islamiste.
"Des héros ont été recrutés et ils ont agi", a déclaré l'un des dirigeants d'Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa), Nasser Ben Ali al-Anassi.
Acte de vengeance
Il s'agit d'une vengeance pour insulte au prophète Mahomet, selon cette vidéo diffusée également sur YouTube. "En ce qui concerne la sainte Bataille de Paris, nous, l'Organisation d'Al-Qaïda du Djihad dans la péninsule arabique revendiquons la responsabilité pour cette opération comme vengeance pour le messager de Dieu", précise Nasser Ben Ali al-Anassi.
En novembre 2013, Aqpa avait clairement menacé Charb dans son magazine de propagande "Inspire". Une photo du dessinateur, accompagné de huit autres personnalités, avait été publiée sous le message "Recherchés, morts ou vivants, pour crimes contre l’islam".
agences/kg
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Vidéo authentifiée par les Etats-Unis
Quelques heures après la mise en ligne de la vidéo d'Aqpa, les Etats-Unis ont conclu à son authenticité.
"Le milieu du Renseignement (américain) a déterminé que la vidéo d'Aqpa est authentique", a déclaré à la presse la porte-parole de la diplomatie américaine.
"Nous examinons tous les bouts d'informations pour déterminer précisément les liens entre les assaillants et Aqpa, particulièrement avec certains membres d'Aqpa (...) L'enquête, clairement, se poursuit", a-t-elle commenté.