François Hollande a défendu samedi la liberté d'expression, une des "valeurs" de la France, au lendemain des violentes manifestations dans de nombreux pays dénonçant les caricatures du prophète Mahomet publiées par le dernier numéro du magazine satirique Charlie Hebdo.
"La France a des principes et des valeurs comme la liberté d'expression", a insisté le président français en rappelant que "ces pays, on les a soutenus dans la lutte contre le terrorisme mais parfois ils ne peuvent pas comprendre ce qu'est la liberté d'expression car ils en ont été privés".
Comportements punissables
Interrogé par des journalistes sur les drapeaux français brûlés lors de manifestations dans des pays d'Afrique, François Hollande a répondu: "on n'en a pas terminé avec ces comportements, et il faudra les punir".
Le président de la République était en visite à Tulle dont il a été l'élu, pour présenter ses voeux aux habitants de la région, une semaine après les attentats qui ont fait 17 morts à Paris.
afp/sbad
Premier enterrement de l'un des auteurs de la tuerie
Un des deux djihadistes français auteurs de l'attentat contre l'hebdomadaire Charlie Hebdo a été inhumé, de nuit, vendredi dans la ville de Reims (est) où il résidait, a annoncé samedi la mairie, qui s'y était opposée.
L'enterrement a eu lieu en présence de quelques membres de la famille et sous surveillance policière. L'aîné des deux frères a été inhumé dans une tombe anonyme et le nom du cimetière n'a pas été divulgué, selon une source présente, afin de ne pas transformer le lieu en site de pélerinage.
Son épouse n'a pas assisté à la cérémonie pour préserver le secret des funérailles.
Selon son avocat, "elle est maintenant soulagée que son mari ait pu être enterré discrètement et dignement".
Le plus jeune des frères devrait être enterré en banlieue de Paris, dans la commune de Gennevilliers, où il résidait avec son épouse. Cette dernière avait demandé que son beau-frère y soit également inhumé.