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Le pouvoir yéménite vacille face aux attaques des miliciens chiites

Des miliciens chiites en uniforme de l'armée yéménite gardent les accès au palais présidentiel de Sanaa, ce mercredi 21 janvier 2015. [AP Photo/Hani Mohammed]
Des miliciens chiites en uniforme de l'armée yéménite gardent les accès au palais présidentiel de Sanaa, ce mercredi 21 janvier 2015. - [AP Photo/Hani Mohammed]
Les combats entre les miliciens chiites d'Ansaruallah et les forces de sécurités se sont poursuivis mercredi au Yémen, poussant le Premier ministre à quitter sa résidence.

Le Premier ministre yéménite Khaled Bahah a quitté mercredi sa résidence du centre de Sanaa où il était bloqué depuis deux jours par des miliciens chiites, a annoncé le gouvernement, alors que les combats entre les insurgés et les forces de sécurité se poursuivent.

Les miliciens chiites d'Ansaruallah, accusés de vouloir renverser le pouvoir, avaient encerclé lundi soir la résidence de Khaled Bahah, quelques heures après des tirs ayant visé son convoi. Mardi, ils s'étaient emparés du palais présidentiel dans la capitale Sanaa.

Des combats meurtriers

Le président Abd Rabbo Mansour Hadi a de son côté rencontré l'un de ses conseillers représentant les milices chiites, a indiqué son entourage.

Trente cinq personnes ont été tuées et 94 autres ont été blessées dans les combats lundi et mardi à Sanaa entre les miliciens et les forces de sécurité, selon des sources médicales et des services de sécurité.

>> Lire : Combats meurtriers entre miliciens et gardes présidentiels au Yémen

agences/gchi

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L'influence de l'ancien président Saleh

L'ancien président yéménite Ali Abdallah Saleh a adressé il y un mois une lettre à l'actuel chef de l'Etat demandant des élections anticipées pour sortir le pays de la crise, a révélé mercredi son parti.

L'ancien président garde une forte influence dans le pays mais a fait l'objet de sanctions de l'ONU et des Etats-Unis pour ses "tentatives de compromettre la paix et la stabilité".

Il est soupçonné de soutenir en coulisse les miliciens chiites qui ont pris d'assaut le palais présidentiel.