Le président du Yémen Abd Rabbo Mansour Hadi et les miliciens chiites ont conclu mercredi un accord de sortie de crise après plusieurs jours de violences meurtrières dans la capitale et la prise du palais présidentiel.
Selon le texte de l'accord, publié par l'agence officielle Saba, les miliciens de Ansaruallah, aussi appelés Houthis, se sont engagés à quitter le palais où ils étaient entrés mardi et où ils s'étaient emparés d'équipements militaires. Ils ont aussi promis de libérer le directeur de cabinet de Abd Rabbo Mansour Hadi, Ahmed Awad ben Moubarak, enlevé samedi.
La constitution en échange
En échange, le projet de Constitution auquel ils sont opposés, pourra être amendé.
Les Houthis ainsi que "le mouvement sudiste pacifique, et toutes les autres factions politiques privées de représentation équitable dans les institutions de l'Etat auront le droit d'être nommés dans ces institutions". Ces mesures seront mises en place "immédiatement".
ats/gchi
Les Etats-Unis saluent l'accord
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a immédiatement réagi, estimant que l'accord accédait à la plupart des demandes des miliciens.
Les Etats-Unis avaient appelé mercredi à une résolution pacifique du conflit au Yémen, qu'ils considèrent comme un pays clé de la lutte contre Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa).