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François Hollande appelle entreprises et Etats à s'unir contre le terrorisme

Hollande veut une "réponse globale" au terrorisme
Hollande veut une "réponse globale" au terrorisme / L'actu en vidéo / 22 sec. / le 23 janvier 2015
Le président français François Hollande a exhorté les entreprises et les Etats à apporter une "réponse globale" face au terrorisme, vendredi lors de son discours devant le Forum économique de Davos.

François Hollande a appelé vendredi devant le Forum économique mondial de Davos à apporter une "réponse globale" et "partagée" par les Etats et "les plus grandes" entreprises face au terrorisme, quinze jours après les attentats sanglants de Paris.

Le président français a par ailleurs appelé à "investir massivement dans l'économie verte", à onze mois de la conférence mondiale sur le climat que la France réunira à Paris en décembre.

Couper le financement au terrorisme

Devant un parterrer de  2000 décideurs, il a également exhorté "le système financier" à couper les sources de financement du terrorisme.

"L'économie doit aussi être regardée comme un élément de sécurité", a-t-il fait valoir, renchérissant: "nos intérêts sont communs à condition que nous prenions nos responsabilités".

ats/kkub

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Pour le fonds vert de l'ONU

Sur le sujet du climat, François Hollande a déclaré que "des capitaux doivent s'investir massivement dans l'économie verte".

Il a souligné que le fonds vert de l'ONU qui doit financer des actions contre le réchauffement climatique dans les pays émergents et pauvres n'a recueilli que 10 milliards de dollars (bien dollars) alors que "100 sont nécessaires" chaque année.

"Pas de place pour l'antisémitisme et l'islamophobie"

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a de son côté appelé vendredi à Davos la communauté internationale à combattre le "terrorisme" et se rendra dimanche au Nigeria, pays aux prises avec l'insurrection du groupe islamiste armé Boko Haram.

Dans la lutte antiterroriste internationale que John Kerry appelle à renforcer, "il n'y pas de place pour les divisions confessionnelles, pas de place pour l'antisémitisme ou l'islamophobie".

"La plus grande erreur que nous puissions faire est d'accuser des musulmans pour des crimes qu'ils n'ont pas perpétrés, des crimes auxquels l'immense majorité des musulmans est opposée", a mis en garde l'Américain.