Modifié

Le groupe Etat islamique chassé de la ville syrienne de Kobané

Le groupe Etat islamique chasse de Kobane
Les forces kurdes chassent le groupe EI de Kobané, en Syrie / L'actu en vidéo / 35 sec. / le 27 janvier 2015
Les forces kurdes ont expulsé le groupe Etat islamique de la ville syrienne de Kobané, rapporte lundi l'ONG OSDH, tandis que l'armée irakienne a annoncé avoir libéré la province irakienne de Diyala.

"La milice des YPG (Unités de protection du peuple kurde) a chassé le groupe Etat islamique (EI) de Kobané et contrôle quasi-totalement la ville", a indiqué lundi l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), précisant que les djihadistes se sont repliés dans les environs de Kobané.

Il s'agit de la plus importante défaite de l'EI en Syrie depuis l'apparition de ce groupe en 2013. Selon les analystes, cet échec porte un coup d'arrêt à son expansion territoriale. L'EI a perdu plus de 1000 djihadistes depuis le début de son offensive contre Kobané le 16 septembre dernier.

Appui de la coalition internationale

Les combats, qui ont fait au total plus de 1600 morts, et la détermination de l'EI à conquérir cette ville frontalière de la Turquie ont transformé Kobané en un symbole de la lutte contre ce groupe.

Les forces kurdes, au départ sous-équipées, ont bénéficié de l'appui des frappes aériennes menées par une coalition internationale dirigée par Washington.

agences/vtom

Publié Modifié

Province irakienne libérée

En Irak, c'est la province de Diyala qui a été libérée des djihadistes. Située dans l'est du pays, cette province a pour chef-lieu Bakouba (Baaqouba).

"Les forces irakiennes sont en contrôle total de toutes les villes, districts et cantons de la province de Diyala", a indiqué lundi le général Abdelamir al-Zaïdi.

Réunion à Moscou sur le conflit syrien

De son côté, l'opposition syrienne est mobilisée pour trouver une solution au conflit avec le régime de Bachar al-Assad. Une quinzaine de ses représentants sont ainsi réunis depuis ce lundi à Moscou pour des pourparlers. Ils espèrent la création d'un gouvernement transitoire.

La délégation de Damas, qui doit arriver mercredi, souhaite elle voir aboutir une feuille de route comprenant: la "lutte contre le terrorisme", des "réconciliations au niveau local" et des discussions sur un "gouvernement d'union nationale".

A noter cependant que la Coalition nationale de l'opposition en exil ne sera pas présente, estimant que ces discussions devraient avoir lieu sous l'égide de l'ONU et en pays "neutre (Moscou soutenant le régime Assad).

La guerre a fait plus de 200'000 morts.