"Je n'ai pas confiance dans la politique des Etats-Unis, et je n'ai échangé aucun mot avec eux, mais cela ne signifie à aucun moment un rejet d'une solution pacifique aux conflits", a déclaré, lundi, Fidel Castro, l'ex-président cubain de 88 ans, dans un courrier adressé à une fédération étudiante, et lu sur l'antenne de la télévision d'Etat.
Soutien de la politique de son successeur
Le père de la révolution cubaine, qui a cédé le pouvoir à son frère Raúl à partir de 2006 pour raison de santé, a tenu à manifester son appui à la politique de son successeur envers Washington.
"Le président de Cuba a pris les mesures pertinentes au regard de ses prérogatives (...) Nous défendrons toujours la coopération et l'amitié entre tous les peuples du monde, y compris nos adversaires politiques", a déclaré Fidel Castro, rompant un silence qui durait depuis plusieurs mois.
agences/fb
Spéculations sur la santé de Fidel
L'état de santé de Fidel Castro, qui n'est pas apparu en public depuis le 8 janvier 2014, a fait l'objet de nombreuses spéculations ces dernières semaines.
Ces rumeurs, provenant principalement de journaux et sites Internet de Cubains expatriés, ont été alimentées mi-décembre par l'absence remarquée du "comandante" au moment de l'annonce du dégel avec les États-Unis et du retour au pays d'agents cubains libérés par Washington.
Le 12 janvier dernier, il avait rompu une première fois un silence de plusieurs mois en adressant une lettre à son vieil ami, le footballeur argentin Diego Maradona, alors en tournage dans l'île communiste.