Le Conseil de sécurité des Nations unies doit se réunir mercredi à 21h GMT (22h en Suisse) à la demande de la France pour discuter des violents incidents entre Israël et le mouvement chiite libanais Hezbollah à la frontière du Liban.
Des diplomates avaient indiqué peu avant que la France avait réclamé la tenue en urgence d'une telle réunion, après que deux soldats israéliens et un casque bleu espagnol ont été tués mercredi lors d'une attaque menée par le Hezbollah dans une zone occupée à la frontière du Liban.
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Israël bombarde le sud du Liban
En représailles à cette attaque qui a également blessé sept soldats israéliens, Israël a bombardé plusieurs villages dans le sud du Liban, où se trouvent des positions de l'armée libanaise et de la Force intérimaire des Nations-Unie au Liban (Finul), chargée de surveiller la frontière israélo-libanaise.
afp/sbad
Israël appelle à condamner le Hezbollah
Dans la foulée, l'ambassadeur israélien aux Nations unies Ron Prosor a exhorté dans une lettre les 15 membres du Conseil de sécurité et le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon à "condamner le Hezbollah sans équivoque et publiquement".
"Israël ne restera pas les bras croisés alors que le Hezbollah vise des Israéliens", a-t-il prévenu.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a, lui, prévenu mercredi soir que le mouvement chiite libanais Hezbollah allait "payer le prix" de son attaque qui a coûté la vie à deux soldats dans une zone occupée à la frontière du Liban.
Selon le porte-parole de l'armée israélienne Peter Lerner, il s'agit du "plus grave" incident à la frontière depuis 2006.
Les Etats-Unis en soutien à Israël
Les Etats-Unis ont assuré Israël de leur soutien: "Nous soutenons le droit légitime d'Israël à se défendre et continuons à exhorter toutes les parties à respecter la Ligne bleue entre Israël et le Liban", a indiqué Jennifer Psaki, porte-parole du département d'Etat.