Les négociations de paix sur l'Ukraine prévues vendredi à Minsk sont annulées, a affirmé l'un des responsables séparatistes prorusses de Donetsk, Denis Pouchiline. Un fait immédiatement démenti par le ministère bélarusse des Affaires étrangères.
La France et la Pologne ont appelé à un cessez-le-feu immédiat.
Les émissaires de Kiev, Moscou et des séparatistes prorusses, encadrés par l'OSCE, espéraient entamer de nouveaux pourparlers de paix au lendemain de la décision de l'Union européenne de prolonger ses sanctions contre la Russie.
Violences sur le terrain
Sur le terrain, au moins 24 personnes, dont 19 civils, ont été tuées ces dernières 24h.
A Donetsk, 7 civils ont été tués dans la nuit de jeudi à vendredi, et 5 autres vendredi matin dans le bombardement d'une maison où était distribuée de l'aide alimentaire, selon la mairie de la ville, bastion des séparatistes.
Kiev a par ailleurs annoncé la mort de cinq soldats et sept civils dans des zones contrôlées par l'armée ukrainienne.
agences/sbad
Menaces des séparatistes de poursuivre l'offensive
Les séparatistes prorusses ont menacé vendredi de poursuivre leur offensive en cas d'échec des pourparlers de paix qui n'ont pas eu lieu comme prévu vendredi mais pourraient reprendre samedi, selon un communiqué conjoint des républiques rebelles de Donetsk et de Lougansk.
"En cas d'échec des négociations et de poursuite des tirs visant les localités dans les deux républiques, nous nous réservons le droit de poursuivre l'offensive jusqu'à la libération totale des régions de Donetsk et de Lougansk" dont une grande partie est toujours contrôlée par le gouvernement de Kiev, selon ce communiqué.