La police a procédé à 22 perquisitions vendredi en Belgique dans le cadre de cette opération qui visait à démanteler une filière de recrutement de djihadistes pour la Syrie, a indiqué le parquet fédéral belge.
Quatre personnes ont été interpellées. Un juge d'instruction décidera s'il y a lieu de les inculper et de les placer en détention provisoire.
La majorité des perquisitions ont eu lieu dans la province flamande de Limbourg, à forte population étrangère, plus précisément dans les communes de Maaseik (11 actons), à Maasmechelen (2), Kinrooi (1), Houthalen (2) et Genk (1).
Quatre perquisitions ont eu lieu à Anvers et une à Molenbeek-Saint-Jean, une commune populaire de l'agglomération bruxelloise considérée comme l'un des foyers du radicalisme islamiste dans le pays.
Pas d'armes découvertes
Aucune arme, explosifs ou munitions n'ont été découverts.
Ces perquisitions sont sans lien avec l'opération contre la "cellule de Verviers" ni avec les attentats de Paris.
agences/bri
Un djihadiste présumé arrêté en France remis à la Belgique
Un des deux Belges arrêtés en France au lendemain du démantèlement d'une cellule djihadiste qui planifiait des attentats en Belgique, dite la "cellule de Verviers", a été remis vendredi par la France aux autorités belges, a indiqué le parquet fédéral belge. Il ne s'était pas opposé à son extradition.
L'homme a été placé "sous mandat d'arrêt" par le juge d'instruction bruxellois chargé du dossier et inculpé de "participation à des activités d'un groupe terroriste", a dit le parquet fédéral.
Son frère s'est, lui, opposé à son extradition et son cas doit être examiné par la cour d'appel de Paris.
Les djihadistes présumés, en majorité de nationalité belge et dont certains revenaient de Syrie, souhaitaient "tuer des policiers sur la voie publique et dans les commissariats", avait dit la justice belge.