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Angela Merkel se montre inflexible sur l'effacement de la dette grecque

Grèce: le bras de fer commence entre Athènes et Bruxelles au-sujet de la dette
Grèce: le bras de fer commence entre Athènes et Bruxelles au-sujet de la dette / 12h45 / 1 min. / le 31 janvier 2015
Alors que la Grèce se dit prête à renoncer à 7 milliards d'euros de l'UE pour retrouver son indépendance, la chancelière allemande a exclu samedi tout "nouvel effacement" de la dette grecque.

La chancelière allemande Angela Merkel a exclu samedi dans un entretien à la presse le "nouvel effacement" de la dette de la Grèce souhaité par le nouveau Premier ministre grec Alexis Tsipras.

>> Lire aussi : La Grèce prête à refuser 7 milliards de l'UE pour en finir avec la troïka

"Il y a déjà eu un renoncement volontaire des créanciers privés, les banques ont déjà renoncé à des milliards de créances sur la Grèce", a justifié la dirigeante allemande dans le Hamburger Abendblatt.

Dette abyssale

Début 2012, la Grèce avait procédé à une opération d'échange de dette: les créanciers privés avaient vu leurs titres remplacés par d'autres moins rentables. Quelque 100 milliards d'euros de dette avaient ainsi été effacés.

Mais le pays, sous assistance financière internationale depuis 2010, croule toujours sous le poids d'une dette qui atteint 175% de son produit intérieur brut (PIB).

afp/dk

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