Le nouveau gouvernement grec a entamé dimanche à Paris une tournée européenne visant à trouver des soutiens pour alléger le fardeau de sa dette.
La France doit aider la Grèce à "respecter ses engagements" et encourager sa volonté "de rester dans l'euro", a déclaré en préambule le Premier ministre français Manuel Valls, critiquant les "politiques punitives d'austérité".
A l'issue d'une rencontre avec Michel Sapin, le ministre des Finances grec Yanis Varoufakis a tenu une conférence de presse conjointe avec son homologue français.
Visite prévue en Allemagne
Il a déclaré qu'il comptait se rendre bientôt à Berlin et Francfort, siège de la Banque centrale européenne (BCE), pour expliquer la position d'Athènes sur le remboursement de sa dette.
Lundi, le ministre des Finances de la Grèce rencontrera son homologue britannique à Londres, et il sera à Rome mardi. Il n'avait jusqu'alors pas prévu de passer par l'Allemagne, qui risque d'être l'un des pays les plus intransigeants.
afp/ptur
Athènes semble voir la France et l'Italie comme des alliées
France et Italie semblent être considérées par Athènes comme deux alliés potentiels sur la question du remboursement de leur dette, qui tient en haleine toute l'Europe depuis la victoire électorale du parti Syriza dimanche dernier.
Le nouveau Premier ministre grec Alexis Tsipras, après sa venue annoncée à Chypre lundi, sera ainsi mardi à Rome et mercredi à Paris (après un passage par Bruxelles pour rencontrer l'exécutif européen), deux grandes capitales tenues par des gouvernements de gauche, et qui oeuvrent contre les politiques d'austérité en Europe.