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On "ne peut pas continuer à pressurer" la Grèce, selon Barack Obama

Le président américain Barack Obama a cité en exemple la politique économique américaine, qui affiche une croissance supérieure à celle de l'Union européenne. [SAUL LOEB]
Barack Obama s'invite dans le débat sur l'avenir économique de la Grèce / Audio de l'info / 1 min. / le 2 février 2015
Le président américain Barack Obama a estimé dimanche que l'on "ne peut pas continuer à pressurer des pays qui sont en pleine dépression", se référant à la situation en Grèce.

Lors d'une interview diffusée dimanche sur CNN, le président américain Barack Obama s'est exprimé au sujet de la crise en Grèce, estimant qu'il ne faut pas "pressurer des pays qui sont en pleine dépression". "A un moment donné, il faut une stratégie de croissance pour pouvoir rembourser ses dettes", a-t-il poursuivi.

Il a reconnu que la Grèce avait "un terrible besoin" de réformes, mais qu'"il est très difficile d'initier ces changements si le niveau de vie des gens a chuté de 25%".

Faible croissance européenne

Le président américain a ajouté qu'il espérait que la Grèce resterait dans la zone euro, mais que cela demanderait "des compromis de tous les côtés". Il s'est de manière générale montré inquiet du faible taux de croissance en Europe.

"La prudence fiscale est nécessaire, les réformes structurelles sont nécessaires" a-t-il dit. Mais selon lui, "la meilleure façon de réduire les déficits et de restaurer la solidité fiscale, c'est de faire de la croissance", a-t-il déclaré.

ats/fisf

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Effacement de la dette demandé

La formation de gauche radicale Syriza, vaiqueur des élections dimanche dernier, veut renégocier la dette de 300 milliards d'euros (près de 175% du PIB).

Samedi, la chancelière allemande Angela Merkel a écarté toute idée d'effacement pur et simple de la dette, largement détenue par les Etats européens, à commencer par l'Allemagne (40 milliards d'euros) et la France (31 milliards).