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Le président nigérian échappe à un attentat à la sortie d'un meeting

Le président nigérian Goodluck Jonathan est candidat à sa succession en vue des présidentielles qui auront lieu dans 12 jours. [AFP - Pius Utomi Ekpei]
Le président nigérian Goodluck Jonathan est candidat à sa succession en vue des présidentielles qui auront lieu dans 12 jours. - [AFP - Pius Utomi Ekpei]
Le président du Nigeria Goodluck Jonathan, en campagne en vue des élections présidentielles, a quitté un meeting électoral quelques minutes avant une explosion à Gombe.

Une bombe a explosé lundi après-midi à la sortie d'un meeting électoral que venait de tenir le président Goodluck Jonathan dans un stade de Gombe (nord-est du Nigeria).

"Le président venait de sortir du parking et nous suivions son convoi quand l'explosion a retenti à 100 mètres du bus dans lequel nous nous trouvions", a rapporté un journaliste qui couvrait l'événement.

Emeutes après l'attentat

Deux femmes kamikazes sont soupçonnées d'être responsables de l'attentat, selon les secours et une source hospitalière. Au total, une personne est décédée et 18 autres ont été blessées et sont soignées à l'hôpital général de Gombe, selon ces sources.

Selon le journaliste sur place, des centaines de jeunes ont provoqué des émeutes dans la ville à la suite de cette explosion. Les jeunes "criaient et ils dénonçaient la venue du président, car, selon eux, c'est à cause de lui qu'il y a eu une attaque", a-t-il ajouté.

afp/ptur 

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Ville déjà ciblée par un double attentat dimanche

La ville de Gombe a déjà été ciblée dimanche par un double attentat à la bombe contre un poste de contrôle militaire qui a fait au moins 5 morts.

L'attentat n'a pas été revendiqué mais Boko Haram, qui multiplie les attaques dans le nord-est du pays, a souvent pris pour cible les symboles des forces de l'ordre.

Le Nigeria affirme avoir repris cinq villes tenues par Boko Haram

Le Nigeria a affirmé lundi avoir repris Gamboru et quatre autres villes tenues par Boko Haram dans le nord-est du pays, dans le cadre une opération coordonnée entre l'armée nigériane, des milices civiles et des forces tchadiennes et camerounaises.

"Nos troupes contrôlent les lieux, après une opération soutenue activement par des volontaires (des milices) et par des (pays) voisins amis", a déclaré le porte-parole des autorités nigérianes.