Quatre personnes ont été tuées mercredi dans un bombardement d'un hôpital à Donetsk, fief des séparatistes pro-russes dans l'Est de l'Ukraine.
Ces nouvelles victimes portent à 12 le bilan des morts en 24 heures, dont huit civils et quatre soldats ukrainiens, dans des combats de plus en plus intenses alors que le processus de paix est au point mort.
La ville de Debaltseve menacée
Parallèlement, les séparatistes pro-russes poursuivent leur offensive à Debaltseve, une ville stratégique située à 50 kilomètres au nord-ouest de Donetsk, toujours sous contrôle de l'armée ukrainienne mais menacée d'encerclement.
"Les bombardements sont incessants. Nous tentons d'apporter des médicaments et d'évacuer les civils mais cela se fait sous le feu ennemi", a déclaré le responsable du ministère ukrainien de l'Intérieur dans la région de Donetsk.
afp/mo
L'Union européenne appelle à une trêve
Face à la situation qui ne cesse d'empirer pour les civils, la chef de la diplomatie de l'UE Federica Mogherini a appelé mercredi à une trêve immédiate.
"Les civils doivent pouvoir quitter la zone de conflit en toute sécurité", a-t-elle déclaré dans un communiqué, appelant à "une trêve locale temporaire d'au moins trois jours, prenant immédiatement effet" autour de Debaltseve.
La population de cette ville est passée de 25'000 à 7000 personnes en quelques jours, a affirmé Amnesty International.