Alors que les négociations sur le climat ont repris ce week-end à Genève, Jean-Pascal van Ypersele, vice-président du GIEC, a estimé mardi dans l'émission Forum que la volonté d'aboutir à un accord d'ici la fin de l'année était largement répandue parmi les 195 pays réunis sous la bannière de l'ONU.
Il ne faut pas se faire d'illusions, a toutefois ajouté le Belge, ce futur accord ne résoudra pas tous les problèmes.
Un défi important
Le défi climatique est important, relève encore Jean-Pascal van Ypersele. Il s'agit de "décarboniser" l'économie mondiale dans les 50 à 70 prochaines années pour respecter l'objectif de la communauté internationale, à savoir limiter l'augmentation de température à 2 degrés celsius en moyenne mondiale.
"Nous avons tous à y perdre si aucun accord n'est trouvé", a encore déclaré Jean-Pascal van Ypersele, par ailleurs candidat à la présidence du GIEC.
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Les négociations à Genève en bref
Les négociations sur le climat ont repris dimanche à Genève. Il s'agit de la première réunion formelle depuis deux mois. Elle est destinée à préparer le texte du grand accord que doivent signer en décembre à Paris 195 Etats.
Ces discussions intermédiaires, placées sous l'égide de l'ONU, visent à aboutir en fin d'année à l'accord le plus ambitieux jamais signé pour lutter contre le réchauffement climatique. Celui-ci doit prendre le relais du protocole de Kyoto pour l'après-2020.