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Pas d'accord entre la Grèce et l'Eurogroupe

Le président de l'Eurogroup, Jeroen Dijsselbloem et le ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis. [Yves Herman]
Le président de l'Eurogroup, Jeroen Dijsselbloem et le ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis. - [Yves Herman]
La réunion des ministres des Finances de la zone euro mercredi à Bruxelles n'a abouti à aucun accord avec la Grèce. Les 19 ministres des finances de l'Eurogroupe se réuniront une nouvelle fois, le 16 février.

Athènes "n'a pas accepté" la prolongation du programme d'aide en cours que souhaitaient ses créanciers lors d'une réunion des ministres des Finances de la zone euro mercredi à Bruxelles, a indiqué mercredi une source gouvernementale grecque.

Les ministres des Finances de la zone euro vont poursuivre leurs discussions dans les prochains jours.

Des experts du gouvernement grec vont discuter avec leurs homologues de la Commission européenne, de la Banque centrale européenne et du Fonds monétaire international. L'Eurogroupe fera le bilan de ces débats lors de sa prochaine réunion lundi.

Décision avant lundi

Les Européens veulent convaincre Athènes de demander une extension du programme actuel, avant d'envisager des solutions pour alléger la dette, qui représente plus de 175% du PIB grec.

Le gouvernement d'Alexis Tsipras refuse toute prolongation et propose un plan alternatif de financement et de réformes.

La décision doit être prise au plus tard le 16 février, lors d'une nouvelle réunion de la zone euro, car plusieurs parlements doivent ensuite donner leur aval.

La réaction du ministre des Finances grec, Yaris Varoufakis:

Réaction du nouveau ministre des Finances grec, Yaris Varoufakis
Réaction du nouveau ministre des Finances grec, Yaris Varoufakis / L'actu en vidéo / 28 sec. / le 12 février 2015

agences/fb

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"Échec des mémorandums"

Durant la réunion de mercredi, la Grèce, représentée par son ministre des Finances Yanis Varoufakis, "a argumenté sur l'échec des mémorandums", ces accords passés depuis 2010 entre Athènes d'une part, la troïka (UE-BCE-FMI) d'autre part, et basés sur l'octroi de 240 milliards d'euros de prêts en échange d'une austérité drastique et d'une longue liste de réformes structurelles.