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Les travailleurs transfrontaliers français sont de plus en plus nombreux

La douane de Bardonnex (GE) en direction de la Suisse. Unia accuse le MCG d'avoir violé la norme antiraciste en stigmatisant les frontaliers. [Keystone - Christian Beutler]
La douane de Bardonnex (GE), en direction de la Suisse. - [Keystone - Christian Beutler]
Avec 160'000 personnes, la Suisse reste de loin le premier pays de destination des 350'000 travailleurs transfrontaliers résidant en France, selon une étude française publiée vendredi.

Le nombre de travailleurs transfrontaliers résidant en France et engagés dans un pays voisin a augmenté de 42% en douze ans et dépassé 350'000 personnes en 2011, selon une étude de l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) publiée vendredi. La Suisse reste de loin le premier pays de destination.

Sur les 353'000 frontaliers recensés en France en 2011 par l'Insee, près de 160'000 franchissent quotidiennement la frontière helvétique. A elle seule, la ville de Genève reçoit 88'000 pendulaires.

11'000 Suisses

Les mouvements transfrontaliers de main-d'oeuvre sont concentrés sur la frontière nord-est du territoire français.

Les autres pays attirant le plus de personnes résidant en France étaient en 2011 le Luxembourg (69'000), l'Allemagne (50'000) et la Belgique (39'000).

Parmi les pendulaires, quelques dizaines de milliers sont de nationalité étrangère, dont 15'000 Allemands, 11'000 Suisses et 8000 Belges.

agences/fb

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Différents profils

Les profils des résidents en France gagnant leur vie à l'étranger sont différents selon les destinations: beaucoup de cadres et diplômés à Genève, d'employés vers Monaco et Luxembourg, d'ouvriers vers l'Allemagne et la Belgique.

Le cas inverse de résidents de pays voisins travaillant en France est beaucoup moins fréquent, selon l'Insee, qui estime cette population à 30'000 personnes dont près de la moitié provient de Belgique.