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Près de 200 baleines-pilotes échouées sur une plage néo-zélandaise

Près de 200 de baleines échouées en Nouvelle-Zélande
Près de 200 de baleines échouées en Nouvelle-Zélande / L'actu en vidéo / 37 sec. / le 13 février 2015
Plus de 140 volontaires secouraient vendredi près de 200 baleines échouées sur la presqu'île de Farewell, en Nouvelle-Zélande, réputée pour être "piège mortel" pour les mammifères marins.

Près de deux cents globicéphales, ou baleines-pilotes, se sont échoués vendredi sur une plage de Nouvelle-Zélande, ont indiqué les services environnementaux. Le lieu est réputé pour être un piège mortel pour les mammifères marins.

Au moins 24 des 198 animaux sont morts sur la plage de la presqu'île de Farewell, au nord de l'Ile du sud de la Nouvelle-Zélande, tandis que les secouristes tentaient de remettre à l'eau les rescapés, avec l'aide de 140 volontaires.

Pas d'explication scientifique

La plage de Farewell est régulièrement le théâtre d'échouages de globicéphales. Huit au moins se sont produits au cours des dix dernières années, dont deux en seulement une semaine en janvier dernier. Celui de vendredi est l'un des plus importants.

Il n'existe pas d'explication scientifique certaine de ce comportement, mais des spécialistes suggèrent que des baleines en bonne santé s'échouent en venant au secours de membres de leur groupe qui sont malades et désorientés.

ats/jvia

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Espèce répandue en Nouvelle-Zélande

Les baleines-pilotes, qui peuvent mesurer jusqu'à six mètres de long, sont l'espèce de baleines la plus répandue dans les eaux néo-zélandaises. Elles sont aussi présentes aux îles Canaries et en Polynésie.

Elles se déplacent le plus souvent en bandes, pouvant aller de dix à plusieurs centaines d'individus.

Leur nom de "pilote" provient du fait qu'elles avancent fréquemment dans le sillage des navires.

Opération périlleuse

"Remettre à l'eau des baleines est une tâche difficile et potentiellement dangereuse", a déclaré Andrew lamason, porte-parole du service de la protection de l'environnement.

Il a également indiqué que si vendredi soir, les animaux n'avaient pas été rendus à la mer, il faudrait attendre la prochaine grande marée 24 heures plus tard, pour une nouvelle tentative.