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Le groupe EI a pris le contrôle de la ville d'Al-Baghdadi en Irak

Combattants de l'Etat islamique dans la province d'Anbar (vidéo de propagande). [AL-FURQAN MEDIA]
Combattants de l'Etat islamique dans la province d'Anbar (vidéo de propagande de mars 2014). - [AL-FURQAN MEDIA]
Le groupe Etat islamique (EI) a pris le contrôle de la ville d'Al-Baghdadi à l'ouest de l'Irak, a annoncé vendredi le Pentagone. En revanche, leur assaut contre une base d'Al-Assad a échoué.

La ville d'Al-Baghdadi, qui était l'une des rares localités encore sous contrôle du gouvernement irakien dans la province d'Al-Anbar, est tombée en mains des djihadistes de l'Etat islamique (EI).

"Nous estimons qu'en ce moment ils contrôlent Al-Baghdadi", a déclaré vendredi le contre-amiral John Kirby, du Pentagone.

Assaut repoussé

L'organisation a par ailleurs tenté de prendre possession de la base aérienne d'Al-Assad, où se trouvent quelque 300 soldats américains qui entraînent les forces de sécurité locale.

Mais les forces irakiennes, aidées des avions de la coalition internationale, ont repoussé l'assaut. Huit assaillants ont été tués. Au moins sept kamikazes faisaient partie du commando.

Par ailleurs, en Syrie, vingt combattants de l'EI ont été tués dans des frappes de la coalition internationale, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

ats/bri

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L'EI, la plus grande menace

Selon un sondage rendu public vendredi, 84% des Américains considèrent le groupe Etat islamique comme la plus forte menace mondiale pour la prochaine décennie, loin devant le conflit dans l'est de l'Ukraine entre Kiev et des séparatistes pro-russes,.

Ils ne sont plus que 44% à estimer que le "conflit entre la Russie et l'Ukraine" dans l'est ukrainien constitue une "menace cruciale" pour leur sécurité.

Bachar al-Assad en clé de voûte

L'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie Staffan de Mistura a explicitement souligné vendredi pour la première fois que le président Bachar al-Assad "fait partie de la solution" dans le conflit syrien.

"Je continuerai à avoir des discussions importantes avec lui", a souligné le médiateur après une visite de 48 heures à Damas.

Il a réitéré sa conviction que "la seule solution est une solution politique" et que faute d'accord, "le seul à profiter de la situation" est l'EI.

"Nous saluons les opérations de la coalition mais il faut avoir une stratégie globale pour traiter les causes sous-jacentes, c'est-à-dire Assad et sa brutalité", a également estimé Najib Ghadbian, représentant de la Coalition national syrienne auprès des Nations unies.