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En représailles, l'Egypte bombarde des positions de l'EI en Libye

L'armée de l'air égyptienne a bombardé des positions de l'État islamique en Libye
L'armée de l'air égyptienne a bombardé des positions de l'État islamique en Libye / 12h45 / 1 min. / le 16 février 2015
Au lendemain de la diffusion d'une vidéo du groupe Etat islamique montrant la décapitation de 21 Coptes égyptiens, l'armée égyptienne a bombardé lundi des positions djihadistes en Libye.

L'armée de l'air égyptienne a bombardé tôt lundi matin des positions de l'Etat islamique en Libye, a annoncé la télévision d'Etat.

Les autorités égyptiennes n'ont pas attendu pour frapper l'EI au lendemain de la diffusion d'une vidéo montrant la décapitation de 21 Egyptiens de confession copte.

>> Lire : Le groupe Etat islamique affirme avoir décapité 21 Égyptiens chrétiens

L'opération visait des camps, des sites d'entraînement et des arsenaux de l'EI situés à proximité de la frontière entre l'Egypte et la Libye.

"Punir les assassins"

Le président égyptien Abdel Fattah al Sissi a affirmé dimanche que l'Egypte se réservait le droit de répondre par tous les moyens qu'elle jugerait nécessaires à l'exécution des 21 Coptes par les djihadistes de l'EI en Libye.

Les autorités égyptiennes ont convoqué d'urgence dimanche soir le Conseil national de défense. Le président al Sissi a juré de punir les "assassins" de la manière "adéquate". Il a par ailleurs décrété 7 jours de deuil national.

agences/ptur

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France et Egypte veulent une réunion à l'ONU

La France et l'Egypte souhaitent que le Conseil de sécurité de l'ONU se saisisse de la situation en Libye. François Hollande et son homologue égyptien Abdel Fattah al Sissi ont souligné, lors d'une conversation téléphonique, "l'importance que le Conseil de sécurité se réunisse et que la communauté internationale prenne de nouvelles mesures pour faire face à ce danger", selon un communiqué. "Ils (...) sont convenus de poursuivre leur concertation."

Le chef de la diplomatie égyptienne a par ailleurs annoncé lundi qu'il se rendait du 18 au 20 février à un sommet antiterroriste à Washington, avec l'intention de plaider pour une "intervention ferme" en Libye.