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Deux hommes inculpés après les attentats de Copenhague

Des fleurs sont déposées devant la synagogue attaquée à Copenhague, ce 15 février 2015. [AP/JENS DRESLING]
Des fleurs sont déposées devant la synagogue attaquée à Copenhague, ce 15 février 2015. - [AP/JENS DRESLING]
Soupçonnés d'avoir aidé l'auteur des attentats de Copenhague, deux hommes ont été inculpés lundi matin. Par ailleurs, selon la presse, le tireur venait tout juste de sortir de prison.

La police de Copenhague a annoncé lundi avoir inculpé deux hommes qu'elle soupçonne de complicité avec l'auteur présumé des attaques dans la capitale danoise qui ont fait deux morts et cinq blessés.

 "Ils ne sont pas inculpés de terrorisme mais de complicité, soupçonnés d'avoir aidé l'auteur (des attaques) à faire disparaître une arme et à se procurer une cachette", selon l'avocat de l'un des deux hommes. Ils plaident non coupable.

Le tireur venait de sortir de prison

Les fleurs déposées devant le centre culturel où a eu lieu la première fusillade samedi. [EPA/Soeren Bidstrup - SOEREN BIDSTRUP]
Les fleurs déposées devant le centre culturel où a eu lieu la première fusillade samedi. [EPA/Soeren Bidstrup - SOEREN BIDSTRUP]

La presse danoise a par ailleurs donné de nouvelles précisions sur l'auteur des deux fusillades. Ce Danois âgé de 22 ans était sorti de prison il y a deux semaines où il purgeait une peine pour avoir agressé il y a un an un homme de 19 ans dans la gare de Copenhague, sans raison claire.

Il était également connu des services de renseignements qui ont indiqué travailler "sur l'hypothèse selon laquelle la personne en question a pu être inspirée par les événements qui se sont déroulés à Charlie Hebdo à Paris" au début du mois de janvier.

La police, qui quadrille la capitale danoise depuis samedi après-midi, a lancé un nouvel appel à témoins afin de déterminer le trajet exact de l'auteur des attentats et d'appréhender d'éventuels autres complices.

>> Lire : Le tireur de Copenhague a été identifié comme un Danois de 22 ans

agences/pym 

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"Islamo-fascisme"

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Le Premier ministre français Manuel Valls a utilisé pour la première fois lundi le terme d'"islamo-fascisme" pour qualifier la menace.